Coliques néphrétiques : causes, symptômes et traitement

Points clés Détails à retenir
🔎 Causes Les coliques néphrétiques sont causées par la présence de calculs rénaux, qui peuvent être formés de sels minéraux ou d’acide urique.
😫 Symptômes Douleurs intenses dans le bas du dos, l’abdomen ou les organes génitaux, accompagnées de nausées, vomissements et sang dans l’urine.
💊 Traitement Il est recommandé de boire beaucoup d’eau et de prendre des antalgiques pour soulager la douleur. Dans certains cas, une intervention médicale ou chirurgicale peut être nécessaire.

Les coliques néphrétiques sont une affection courante touchant les reins. Elles sont souvent causées par la présence de calculs rénaux, également appelés lithiases urinaires. Les calculs peuvent se former à partir de différents matériaux, tels que des sels minéraux ou de l’acide urique. Les symptômes les plus fréquents sont des douleurs intenses au niveau du bas du dos, de l’abdomen et des organes génitaux, ainsi que des nausées, des vomissements et du sang dans l’urine. Le traitement peut varier en fonction de la gravité de la situation, mais il est recommandé de boire beaucoup d’eau et de prendre des antalgiques pour soulager la douleur. Dans certains cas, une intervention médicale ou chirurgicale peut être nécessaire pour retirer les calculs rénaux et soulager les symptômes des coliques né



Coliques néphrétiques : causes, symptômes et traitement

Comprendre les coliques néphrétiques et leurs causes

Les coliques néphrétiques comptent parmi les douleurs les plus intenses que l’on puisse ressentir. Elles sont principalement causées par la présence de calculs rénaux bloquant les voies urinaires. Ces petits cailloux, composés de minéraux comme l’oxalate de calcium ou l’acide urique, perturbent l’écoulement normal de l’urine et génèrent des spasmes extrêmement douloureux.

D’après les statistiques médicales, environ 10 % de la population en souffrira au moins une fois dans sa vie. Certains facteurs augmentent ce risque : une faible consommation d’eau, une alimentation trop riche en sel et en protéines animales, ainsi qu’un terrain génétique prédisposant. Les hommes entre 30 et 50 ans sont particulièrement touchés, mais les femmes ne sont pas épargnées, notamment après la ménopause.

Symptômes des coliques néphrétiques : comment les reconnaître ?

Le symptôme principal est une douleur insoutenable, souvent décrite comme plus intense qu’un accouchement ou une fracture osseuse. Elle débute brutalement, généralement dans le bas du dos ou sur le côté, et peut irradier vers l’aine et l’abdomen.

D’autres signes peuvent vous alerter :
– Une sensation de brûlure en urinant ;
– Des nausées, voire des vomissements dus à l’intensité de la douleur ;
– Des urines teintées de sang, signe d’irritation des voies urinaires ;
– Une envie fréquente d’uriner avec peu de production ;
– Parfois, une légère fièvre, indiquant une potentielle infection associée.

Si la douleur est insupportable et ne passe pas malgré les antalgiques, il est indispensable de consulter rapidement un médecin.

Diagnostic médical : comment confirmer une colique néphrétique ?

Face à des douleurs évoquant une colique néphrétique, le médecin effectuera d’abord un examen clinique et posera des questions sur vos antécédents. Il pourra prescrire des examens pour confirmer le diagnostic :
– Une échographie rénale, utile pour détecter les calculs visibles et vérifier l’absence de complications ;
– Un scanner abdomino-pelvien, l’examen de référence pour localiser précisément le calcul et évaluer son impact ;
– Une analyse d’urine, permettant d’identifier la présence de sang et d’éventuelles infections ;
– Un bilan sanguin, pour vérifier le fonctionnement des reins et détecter un trouble métabolique sous-jacent.

Une détection précoce est essentielle pour éviter des complications comme une insuffisance rénale aiguë ou une infection urinaire grave.

Traitements des coliques néphrétiques : comment soulager la douleur et éliminer les calculs ?

Dans la plupart des cas, les calculs rénaux s’évacuent spontanément, mais cela peut prendre plusieurs jours. En attendant, voici les principales options thérapeutiques :
– Médicaments antalgiques : Les anti-inflammatoires comme l’ibuprofène et le kétoprofène sont prescrits en première intention pour calmer les douleurs. Dans les cas sévères, de la morphine peut être administrée.
– Traitement facilitant l’évacuation du calcul : Certains médicaments, comme les alpha-bloquants, aident à dilater les voies urinaires afin de permettre une expulsion plus rapide.
– Hydratation abondante : Boire au moins 2,5 à 3 litres d’eau permet d’accélérer le passage du calcul. Cependant, si la douleur est trop vive, boire excessivement peut être contre-productif.

Si le calcul est trop gros (plus de 7 mm), certains traitements plus invasifs peuvent être nécessaires :
– Lithotripsie extracorporelle : Une technique utilisant des ondes de choc pour fragmenter les calculs et faciliter leur élimination.
– Urétroscopie : Une intervention endoscopique réalisée sous anesthésie pour retirer directement le calcul.
– Chirurgie ouverte : Rarement pratiquée, elle est réservée aux calculs très volumineux ou aux complications graves.

Prévenir les coliques néphrétiques : bonnes pratiques et habitudes alimentaires

Si vous avez déjà souffert d’une colique néphrétique, vous savez combien il est primordial d’éviter une récidive. Voici quelques recommandations essentielles :
– Boire au moins 2 litres d’eau par jour, voire plus en été ou si vous faites du sport. Une urine claire est signe d’une bonne hydratation.
– Éviter les aliments riches en oxalate, tels que les épinards, la rhubarbe, le chocolat et les noix.
– Réduire votre consommation de sel, qui favorise l’accumulation de calcium dans les reins.
– Modérer les protéines animales, notamment la viande rouge, qui augmente le risque de formation de calculs d’acide urique.
– Consommer des agrumes, comme le citron, dont le citrate aide à prévenir la formation de cristaux.

Avec ces gestes simples, vous minimisez significativement les risques de récidive.

Quand faut-il consulter un médecin ?

Dans certains cas, une consultation médicale en urgence est indispensable :
– Si la douleur est insupportable malgré la prise d’antalgiques puissants.
– Si vous avez de la fièvre élevée (plus de 38,5°C), signe d’une infection possible.
– Si vos urines deviennent très troubles ou contiennent une quantité importante de sang.
– Si vous êtes incapable d’uriner, ce qui peut indiquer un blocage total des voies urinaires.

Une colique néphrétique sévère ou compliquée peut nécessiter une hospitalisation afin d’éviter une insuffisance rénale aiguë. N’ignorez jamais un symptôme inquiétant.

Conclusion

Les coliques néphrétiques sont parmi les douleurs les plus intenses que l’on puisse ressentir, mais elles peuvent souvent être évitées avec une bonne hydratation et une alimentation adaptée. Si vous y êtes sujet, surveillez vos apports en sel et en protéines, et consultez un médecin au moindre doute. En cas de crise, des traitements existent pour soulager la douleur et faciliter l’élimination du calcul. Ne tardez pas à réagir face à des symptômes persistants ou inhabituels : mieux vaut prévenir que guérir !


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pierreesposito

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